SOLIDARITÉ LIBAN-SUISSE

Depuis 1988

Offener Brief/Lettre ouverte

Frieden / paix

Lettre ouverte / offener Brief

Jean Winiger

Jean Winiger est écrivain et homme de théâtre de renommée internationale.

Jean Winiger ist ein international bekannter Schriftsteller und Theatermann.

Sous nos yeux, en direct, martyre d’un peuple, horreur, douleur. Sous nos yeux mensonges d’un puissant pour justifier son forfait. Colère, dégoût. Terreur : Le monde libre menacé. L’intérêt des empires engendre le mal. Est posée la grande question du bien et du mal.

J’entends ceci, parfois d’amis : Tu dois considérer le jeu géopolitique et les causes du conflit dont l’Occident a sa part. Je réponds : Je connais la Russie, sa culture, son histoire, en Russie et en Ukraine, je me suis toujours senti européen. L’Europe de l’Atlantique à l’Oural, oui, c’était pour moi une réalité en vivant aux côtés de ces Russes et Ukrainiens. Je réponds encore : il ne s’agit plus seulement d’avoir une réflexion intellectuelle, mais de ressentir, éprouver ; de mettre à l’unisson cœur et esprit. Parce que c’est ainsi que nous pourrions répondre à la question du bien et du mal.

Mais savons-nous encore ce qu’est le bien et le mal ? Ne sommes-nous pas égarés, abusés par ce qui ne nous sort du chemin dont les bornes sont le bien et le mal ? Aveuglés, non de lumière mais de ténèbres, nous nous croyons impuissants face au mal, le nôtre intime et celui des pouvoirs mensongers ou corrompus.

N’avons-nous pas un besoin urgent de repenser et ressentir le monde, notre monde et celui qui nous est donné à vivre chaque jour ? En éduquant nos esprits et nos cœurs pour que nous saisissions ce qui est bien et ce qui est mal ? 

À ces questions répondent deux grands Russes. Au XIXe siècle, Dostoïevski qui croyait que « si Dieu est mort, tout est permis ». Au XXe siècle, le juif né Ukrainien, Vassili Grossman ; face aux États d’Hitler et de Staline, impuissant face au mal des dictatures, il n’avait plus que recours à des actes de bonté intimes et quotidiens, car, disait-il « l’amour aveugle et muet est le sens de l’homme ». Ces deux grands esprits, l’un croyant ardent, l’autre athée mais doutant, cherchaient « une origine divine » au monde. L’un faisait dire à son personnage de L’Idiot que « la beauté sauvera le monde », à quoi Beethoven avait déjà répondu en disant que « le beau est le bien ». L’autre, dans les tourments de son peuple en guerre, réclamait pour survivre la force de l’âme, « Je crois que l’homme ne développera pas seulement sa puissance, mais aussi son amour, son âme. »

Serait-ce cette âme, notre âme, liée à la transcendance, à ce qui nous dépasse, qui nous dirait le bien vers lequel nous tendons, et le mal à combattre ? Serait-ce par la méditation, prière ou pensée, puis par l’engagement, que nous ne serions plus objets des ténèbres du malheur ? Que nous saurions que l’amour est la liberté ? Conviction, exemple de croyants mais aussi d’agnostiques ou d’athées, ouverts à l’Esprit. Rien n’est perdu si, dans le respect de la beauté et l’exercice de la bonté, si dans nos pensées et nos cœurs, nous mesurons ce qu’est le bien et le mal.

Übersetzt ins Deutsch mit www.DeepL.com/Translator (kostenlose Version)


Vor unseren Augen, live, das Martyrium eines Volkes, Entsetzen, Schmerz. Vor unseren Augen die Lügen eines Mächtigen, um seine Untat zu rechtfertigen. Zorn, Abscheu. Terror: Die freie Welt wird bedroht. Das Interesse der Imperien bringt das Böse hervor. Die große Frage nach Gut und Böse wird gestellt.

Ich höre das manchmal von Freunden: Du musst das geopolitische Spiel und die Ursachen des Konflikts betrachten, an dem der Westen seinen Anteil hat. Ich antworte: Ich kenne Russland, seine Kultur, seine Geschichte, in Russland und der Ukraine habe ich mich immer als Europäer gefühlt. Europa vom Atlantik bis zum Ural, ja, das war für mich eine Realität, als ich an der Seite dieser Russen und Ukrainer lebte. Ich antworte noch einmal: Es geht nicht mehr nur darum, intellektuelle Überlegungen anzustellen, sondern zu fühlen, zu erfahren; Herz und Verstand in Einklang zu bringen. Denn so können wir die Frage nach Gut und Böse beantworten.

Aber wissen wir überhaupt noch, was gut und böse ist? Sind wir nicht irregeleitet, missbraucht durch das, was uns nicht vom Weg abbringt, dessen Grenzen Gut und Böse sind? Geblendet, nicht vom Licht, sondern von der Finsternis, halten wir uns für machtlos gegenüber dem Bösen, unserem eigenen intimen Bösen und dem Bösen der verlogenen oder korrupten Mächte.

Haben wir nicht das dringende Bedürfnis, die Welt neu zu überdenken und zu erfühlen, unsere Welt und die Welt, die uns jeden Tag zum Leben gegeben wird? Indem wir unseren Geist und unser Herz erziehen, damit wir begreifen, was richtig und was falsch ist? 

Auf diese Fragen antworten zwei große Russen. Im 19. Jahrhundert Dostojewski, der glaubte, dass «wenn Gott tot ist, alles erlaubt ist». Im 20. Jahrhundert der in der Ukraine geborene Jude Wassili Grossman; angesichts der Staaten Hitlers und Stalins, machtlos gegenüber dem Bösen der Diktaturen, blieb ihm nur der Rückgriff auf intime und alltägliche Akte der Güte, denn, so sagte er, «blinde und stumme Liebe ist der Sinn des Menschen». Diese beiden großen Geister, der eine glühend gläubig, der andere atheistisch, aber zweifelnd, suchten «einen göttlichen Ursprung» für die Welt. Der eine ließ seine Figur in Der Idiot sagen, dass «die Schönheit die Welt retten wird», woraufhin Beethoven bereits mit den Worten «das Schöne ist das Gute» geantwortet hatte. Der andere forderte in den Qualen seines Volkes im Krieg die Kraft der Seele, um zu überleben: «Ich glaube, dass der Mensch nicht nur seine Kraft, sondern auch seine Liebe, seine Seele entwickeln wird.»

Könnte es sein, dass diese Seele, unsere Seele, die mit der Transzendenz, mit dem, was über uns hinausgeht, verbunden ist, uns sagen würde, nach welchem Guten wir streben und welches Böse wir bekämpfen müssen? Wäre es durch Meditation, Gebet oder Gedanken und dann durch Engagement, dass wir nicht länger Objekte der Finsternis des Unglücks wären? Würden wir wissen, dass Liebe Freiheit bedeutet? Überzeugung, Beispiel von Gläubigen, aber auch von Agnostikern oder Atheisten, die für den Geist offen sind. Nichts ist verloren, wenn wir in der Achtung der Schönheit und der Ausübung der Güte, wenn wir in unseren Gedanken und Herzen abwägen, was gut und böse ist. 

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